Une pluie diluvienne sur une route de campagne. Une seconde de malchance... Un destin qui bascule.

Après des mois de rééducation loin des siens, privée de la parole, Angèle retrouve sa maison, son mari et ses trois filles.

Rien n’a changé, mais le handicap rend tout différent.

Minutieusement, elle écrit son histoire, ses angoisses, ses petits succès qui lui réapprennent à vivre au quotidien, à redécouvrir son corps... Ses cris silencieux.

Angèle écrit aussi les histoires des autres.
Angèle et ces autres ont emmêlé leurs blessures et souffrances pour faire chœur dans la reconstruction.

Le silence de l’arc-en-ciel est une vraie fiction, mais le lecteur a le sentiment de suivre réellement pas à pas le destin d’Angèle, de se retrouver dans le monde familier d’une vie quotidienne à réinventer ; et de se dire finalement que tout cela est vrai, est réellement arrivé.

La force de l’écriture se trouve tout à la fois dans la description et dans l’évocation.