Des nouvelles humoristiques, décalées, assorties du commentaire dé-coiffant de La chèvre de M. Seguin, fable bovaryco-hystérico-psychanalyti-

co-gastronomico-politique ; avec la courageuse chevrette, en porte-drapeau de la LRDBOPHFCP (Ligue révolutionnaire pour la défense des brebis opprimées privées d’herbe fraîche et complètement sur la paille).

« Plus tard, quand on est plus grand, une fois qu’on a accepté d’avoir l’anneau au doigt, ou plutôt la corde au cou, (...) il nous arrive de songer à « cet amour de petite Blanquette » qui se laissait docilement traire, sans bouger, attachée à un pieu, en regardant tristement le plafond. Il nous arrive alors de tourner la tête vers la fenêtre en rêvant cimes et sommets. De songer que la chevrette est morte, certes, mais qu’elle a vécu. Connu, le temps de son escapade, des extases qui valent bien toute une vie. »